Qui sommes-nous ?

L’Eglise protestante unie de France (EPUdF)

Notre église a pour mission (tout comme l’Eglise universelle) l’annonce de l’Evangile, à travers la célébration du culte, les sacrements du Baptême et de la Sainte Cène (ou communion), signes visibles, pour l’église protestante, de la grâce de Dieu envers les hommes, dont la Bible atteste qu’ils ont été institués par Jésus-Christ lui-même.

Pour mener à bien cette mission, elle propose aussi différentes activités : école biblique, catéchèse, groupes de prière et de réflexion, études bibliques, aide aux plus faibles, présence dans la vie locale…

 

Ci-dessous, vous pouvez trouver la déclaration de foi de l’Eglise protestante unie de France (écrite en 2017 lors du synode national). Vous pouvez aussi consulter le livret d’explication, élaboré lors de ce même synode : livret explicatif .

Notre paroisse

La particularité de la Paroisse Protestante du Plateau Lorrain est d’être le fruit du regroupement de plusieurs paroisses :

Verdun, Lunéville, Dombasle, Pont-à-Mousson, Toul et Nancy.

 

Pour fonctionner correctement, notre paroisse s’est structurée en 5 pôles d’activités :

  • pôle spiritualité et activités
  • pôle administratif
  • pôle communication
  • pôle immobilier et travaux
  • pôle finances.

 

Chacun de ces pôles est constitué d’une équipe de paroissiens impliqués, ainsi que d’au moins un membre du Conseil Presbytéral. Pour mieux connaître le fonctionnement des pôles, nous vous invitons à consulter le document ci-dessous (en cliquant sur le lien orange) :

Pôles du plateau Lorrain (pdf)

 

Vous souhaitez aider et apporter vos compétences au service du fonctionnement de la paroisse ?
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues : il suffit de vous manifester auprès d’un pasteur, d’un membre du CP ou d’un paroissien déjà impliqué.N’hésitez pas : nous avons besoin de vous !

 

 

Nos pasteurs

Christine Urban


Bonjour Christine Urban !
Vous arrivez à Nancy sur le poste pastoral à plein temps « Meurthe-et-Moselle-I ». Qu’est-ce qui vous pousse à quitter Saint-Etienne pour Nancy ? 

Je suis restée 9 ans à Saint Etienne dans une paroisse où je me suis sentie en phase, accueillie. L’installation à Nancy ne me pose pas de problème car la situation de l’Eglise du Plateau Lorrain ressemble à la précédente ; travail pastoral en collégialité pour desservir des lieux de vie disséminés sur un ou deux départements. Un autre point positif est de me rapprocher de ma famille en ex-Allemagne de l’Est.

 

Vous êtes donc originaire d’Allemagne de l’Est ; comment vous est venu le désir de servir l’Eglise ?

Ah non, pas de désir du tout, mais Dieu, lui, avait l’idée de m’y amener ! Je ne voulais pas suivre la voie de mon père pasteur. Être protestant dans l’Allemagne de l’Est était plutôt un frein à l’accès aux études et à un avenir professionnel passionnant. J’ai fait un apprentissage de secrétaire-comptable. J’ai ensuite pu travailler dans une œuvre d’église (comparable au Défap) et là un de mes chefs m’a “poussée” à faire des études de théologie. C’est au cours de ces études que je me suis dit ; pasteur, pourquoi pas moi… Et me voici en 1994 dans ma première paroisse qui comprenait 6 villages en Saxe-Anhalt.

16 ans dans la même paroisse ! Le besoin de me renouveler ne trouvant pas d’écho en Allemagne, j’ai finalement postulé en France. Trois difficultés se sont présentées : la non-maitrise de la langue française, la différence de culture et de culture d’Eglise ! La CDM (Commission des Ministères de l’ERF) m’orienta vers un stage de 4 semaines en paroisse française. Je restai 3 mois en stage à Saint Malo à l’automne 2009. Bingo ! Je suis engagée par l’ERF en mars 2010 et adoptée par l’Eglise de Saint Etienne en juin !  

 

On ne sent aucun regret dans cette « vocation » inspirée, mais plutôt des accents enthousiastes et beaucoup de confiance pour la suite de votre parcours avec l’Eglise de Lorraine.

C’est le seul métier où l’on accompagne tous les âges de la vie : tout jeunes, très vieux, bien portants et fatigués, convaincus ou hésitants…

 

Un dernier mot pour résumer…

La Bible dans toutes ses expressions. Et particulièrement entrer et faire entrer et faire entrer en dialogue avec le texte biblique. Et pourquoi pas à partir du verset qui m’a été donné lors de ma confirmation: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; et je le répète, réjouissez-vous. » (Phil 4, 4)

 

Etienne Bonou

Etienne arrive de loin avec une femme aide-soignante, Clarisse et une fille étudiante, Happy !

Mais – question entendue que vient donc faire sur la terre automnale de Lorraine un Pasteur noir de l’Eglise Protestante Méthodiste du Bénin (EPMB) ?

Si Etienne vient de loin, sa vocation aussi vient de loin : « Déjà au CM2, je prêchais aux gens du village suite au départ de l’évangéliste qui faisait office de pasteur ! » Il était initié dans ce ministère par sa tante prédicatrice laïque.

Il met le pied en France pour la première fois en 1988 dans le cadre d’un échange de jeunes déjà bien engagés dans l’Eglise : 15 Béninois rencontrent 15 Strasbourgeois. L’hébergement dans la famille d’accueil alsacienne est pour lui un profond bouleversement. Il retient que devant la diversité culturelle (seuls le riz et les pâtes lui étaient familiers !) l’important est déjà d’apprendre à la supporter. Il effectuera plusieurs séjours de missions en France de 2014 à 2020. Lors du dernier séjour, Etienne, confiné à Montpelier par le Covid, assure des prédications aux alentours. A ceux qui alors lui propose de rester travailler en France, il oppose un refus : « Non, non ! ». Comment renoncer aux multiples responsabilités qui le retiennent au Bénin : administrateur d’un complexe scolaire protestant, enseignant à l’Université, responsable national de la formation des prédicateurs laïques pour l’EPMB, membre du comité interreligieux pour la sauvegarde de la création. Pourtant de retour au Bénin, l’idée fait son chemin : entre doutes et confiance, prières et méditations, il finit par déposer une candidature à la Commission des Ministères de l’EPUdF comme ministre associé. « J’ai obtenu l’accord de mon Eglise. » Et pour ses engagements au pays ? « Dieu pourvoit ! » Quelques mois et deux entretiens plus loin, il est affecté sur un poste pastoral en Lorraine.

Pendant tout ce temps Clarisse ne savait pas. Quand elle apprend… silence… puis elle dit : « Alléluia ! » Quant à Happy ce déplacement en France répond plutôt à ses attentes.

 

Etienne ! Il me reste encore deux questions :

La première : Qu’est-ce qui séduit un docteur en théologiedans un poste pastoral à dominante diaconale tel que se présente le poste ‘ Plateau Lorrain 2 ? Justement cette thèse sur la pastorale de la santé qu’il soutient en 2012, avec un stage auprès de la Fondation John Bost, ne l’a-t-elle paspréparé à comprendre et gérer sa sensibilité à la souffrance rencontrée à l’hôpital de l’EPMB à Porto-Novo ? Qu’est-ce que l’Eglise peut apporter à l’être humain précaire ? Se sent-il plus apte à accompagner les œuvres sociales sur le Plateau lorrain ? « Je n’ai pas de solutions toutes faites, j’écoute, je regarde, et ensemble nous agirons ».

La deuxième question : Quid de la découverte de cette Eglise, de notre culture différentes, de notre région inconnue de lui ? « Le froid ? On va s’y accoutumer ! L’Eglise ? Elle n’est pas si différente de celle du Bénin hormis cette disponibilité sans faille que j’admire chez les bénévoles d’ici. Les temples à demi plein ? Je le savais déjà ! Les cultes qui ne doivent pas dépasser une heure 15 ? Je le savais aussi ». Et quid de ce petit stage de formation organisé au DEFAP à Paris pour les pasteurs arrivant de l’étranger ? « Je l’ai fortement apprécié : il a permis d’appréhender les différences culturelles en éliminant les stéréotypes. J’ai compris la nécessité de faire attention à ne scandaliser personne, ni par l’image que je donne de moi, ni par ce que je dis, ni par ce que je ne dis pas. Non, je n’ai pas peur. » Et il ajoute : « Ensemble, avec Dieu et les hommes placés à mes côtés, nous ferons. »

Et Clarisse qui rêve d’apprendre à faire les tartes aux pommes sourit : « Je suis contente d’être là. Mais quel changement de rythme ! »

Et tous les trois nous sommes partis à la cuisine pour faireensemble une tarte aux pommes…

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